Injustice

Philippe Menaut, formateur à l'ITSRA, est aujourd'hui mis à mal par une procédure de licenciement pour faute grave à l'initiative de l'Institut de Travail Social de la Région Auvergne. Or les motifs de ce licenciement sont injustes, injustifiés et non fondés.

Ce blog est destiné à recueillir tous vos témoignages pour le soutenir. Que vous soyez professionnels, vacataires, collègues, étudiants ou que vous ayez un lien plus ou moins proche avec lui, n'hésitez pas à témoigner sur cette page.

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Comments

[fabienne]

Je suis désolée de voir Philippe dans des difficultés comme celles qu'il vit mais rien ne m'étonne plus vraiment après une trentaine d'années dans le social.
J'apprécie Philippe dans le groupe de formation à Paris pour sa vivacité sa lucidité et sa clairvoyance malgré ses difficultés visuelles ! J'apprécie son côté rebelle et sa richesse humaine. J'espère que justice sera faite...pour lui, sa femme , ses enfants et ses "gamins"

[EMMANUEL GRATTON]

ENCOURAGEMENTS A PHILIPPE
Je ne connais pas les raisons de cette décision. Mais j'ai été directeur d'un institut de travail social pendant 4 ans. A aucun moment, l'idée de licencier quelqu'un m'est apparu comme une solution.
Je connais Philippe depuis près d'un an et j'apprécie sa lucidité, sa franchise, sa sensibilité, son honnêté, son éthique. J'aurais aimé avoir des formateurs comme Philippe dans mon équipe.
Alors je souhaite que justice lui soit rendue et qu'il puisse réintégrer son équipe et continuer d'apporter aux étudiants les valeurs qu'il défend.
Avec mes meilleurs encouragements.
Emmanuel Gratton

[Chistine Abels-E]

Philippe vit une injustice terrible, lui, si soucieux de la justice et de l'éthique, et homme chargé d'une humanité exceptionnelle.
Authentique, cultivé et engagé, il dit fort, voire trop fort parfois, ce qu'une majorité pense mais n'ose exprimer par frilosité, voire lâcheté. Notre société a un grand besoin d'êtres courageux et sensibles comme Philippe, mais on sait aussi que nous vivons dans un monde dans lequel, hélas, il est recommandé de ne pas prendre de risques, de se taire pour ne surtout pas faire de vagues, ce qui pourrait donner à voir certains dysfonctionnements institutionnels et créer du désordre. Celui qui agit, qui dénonce l'intolérable est aussi celui qui court le risque d'être exclu.
L'institution le "vire" d'une façon indigne et violente, et c'est d'autant plus choquant quand on sait que l'employeur est un Institut de formation au travail social qui se permet de "donner des leçons" sur la justice, la solidarité, l'accueil, la relation, le respect, l'accompagnement de l'autre etc ...mais ne se gêne pas pour oublier ses propres "leçons" dans ses pratiques institutionnelles (quelle honte !!); en effet, ce milieu se vit trop souvent comme tout-puissant et au-dessus des lois.
Cette mesure est d'autant plus indigne que Philippe est malvoyant, chargé de famille et se retrouve sans ressources du jour au lendemain.
Ce que se permet un Institut de travail social, nombre d'entreprises ne l'imagineraient même pas, par respect du droit du travail et par considération pour son salarié.
Ce qui est reproché à Philippe ne peut être considéré comme faute grave qui conduit à une mise à pied ; c'est insensé et insupportable. Il est clair que Philippe dérange par ses prises de positions, et que son employeur n'a pas de scrupules à utiliser le mensonge, outil très à la mode chez les lâches, les faibles et dans les situations d'abus de pouvoir, et de harcèlement.
J'espère que cette situation aberrante et dramatique perturbe les nuits de son employeur, ce qui n'est même pas sûr.
Je souhaite que justice soit faite à Philippe qui est très atteint dans sa dignité et son intégrité, afin qu'on le retrouve rapidement avec ses forces stimulantes pour ceux qui le croisent, son amour de la vie et sa générosité sans limites.
Philippe nous ne te lâcherons pas, sois-en sûr.

Christine Abels-Eber

[Louis]

Nous vivons dans une maison où il ne faut rien laisser traîner : lunettes, portables… parce que Philippe, contre son plein gré, ne les voit que sous ses pieds… Etant un autre mioche de la maison, et un des plus jeunes, ce n’est qu’à 8-9 ans que j’ai du m’adapter à cette dimension de la vie quotidienne. Les façons de s’organiser n’étaient sensiblement pas les mêmes, et on nous a demander de changer sans forcément comprendre pourquoi. Avec le temps, on a bien sûr compris la difficulté. Croiser son presque gamin à Clermont-Ferrand et le regarder sans le reconnaître lors d’une manifestation, c’est incroyable pour mes amis. A contrario, après 10ans de vie commune, c’est pour moi devenu évident.
J’apprends en cours de philosophie que le réel n’est pas perçu de la même manière par les individus parce que personne n’a la même peau, personne n’a la même ouïe, etc. Alors un mal voyant ne perçoit forcément pas le réel de la même manière que tout autre!!!


Louis Mussier

[Louis]

Nous vivons dans une maison où il ne faut rien laisser traîner : lunettes, portables… parce que Philippe, contre son plein gré, ne les voit que sous ses pieds… Etant un autre mioche de la maison, et un des plus jeunes, ce n’est qu’à 8-9 ans que j’ai du m’adapter à cette dimension de la vie quotidienne. Les façons de s’organiser n’étaient sensiblement pas les mêmes, et on nous a demander de changer sans forcément comprendre pourquoi. Avec le temps, on a bien sûr compris la difficulté. Croiser son presque gamin à Clermont et le regarder sans le reconnaître lors d’une manifestation, c’est incroyable pour mes amis. A contrario, après 10ans de vie commune, c’est pour moi devenu évident.
J’apprends en cours de philosophie que le réel n’est pas perçu de la même manière par les individus parce que personne n’a la même peau, personne n’a la même ouïe, etc. Alors un mal voyant ne perçoit forcément pas le réel de la même manière que tout autre!!!


Louis Mussier